Black Music

La black music aux Etats-Unis

By on 30/06/2020 0 1238 Views

On peut aussi bien se demander que serait le basket sans les « Noirs »? Aux Etats-Unis, où l’inégalité raciale est plus que jamais manifestée, la supériorité évidente des noirs dans plusieurs domaines nous amène à un autre débat. Dans cet article, nous ne parlerons pas de sport, oui malgré la supériorité des noirs dans le sport américain, en l’occurrence dans le  basketball, le football américain, l’athlétisme, etc. Nous nous pencherons plutôt vers le 4ème art: la musique. Quel est l’impact de la black music, et pourquoi les Noirs sont-ils toujours autant victimes de violences (policières)?

Ce n’est un secret pour personne, les Noirs aux Etats-Unis dominent beaucoup de domaines. La musique américaine est plus représentée par les noirs. Du hip-hop, au RnB en passant par le jazz, les Noirs sont ceux qui se démarquent le plus. Que ce soit Louis Amstrong, Aretha Franklin, Michael Jackson ou encore Tupac Shakur, les artistes afro-américains sont une référence musicale.

  • Origine de l’amour des afro-américains pour la musique

La culture musicale chez les afro-américains leur vient de leurs ancêtres esclaves qui ont trouvé en elle une façon de s’exprimer. Le gospel, moment de communion avec le créateur entre chants d’adoration et de louange, est leur domaine de prédilection. Victimes d’inégalités sociales, ils ont trouvé dans la musique une certaine consolation. Pour eux il n’était pas question de se laisser battre aussi sur ce terrain. Ils ont alors su s’imposer dans plusieurs styles musicaux tels que le soul, le jazz et par la suite le hip-hop.

Michael Jackson

Michael Jackson lors d’un concert

  • L’industrie musicale afro-américaine

L’industrie musicale américaine a été fortement influencée, sinon dominée par les artistes d’origine afro-américaine. La Black Music connaît une ascension des plus fulgurantes avec des scores impressionnants notamment grâce à la Motown. Michael Jackson reste l’artiste ayant vendu le plus d’albums de tous les temps (avec plus de 250 millions d’albums vendus dans le monde), en grande partie grâce à Thriller (106 albums vendus dans le Monde). D’autres noms comme P.Diddy, Mariah Carey, Stevie Wonder, Prince ou encore Alicia Keys ne sont pas des restes, avec des centaines d’albums vendus. On constate une évolution et une progression permanentes de la position des afro-américains dans la société à travers la musique. A telle enseigne qu’on peut dire aujourd’hui que, musicalement, « le Noir est supérieur au Blanc ». Et c’est ce qui amène les blancs à beaucoup copier le style musical afro.

Les afro-américains sont passés d’esclaves à de grands producteurs, rappeurs et chanteurs. Ils ont su, grâce à ce moyen d’expression, affirmer leur identité et promouvoir la black music. On peut citer de nos jours Jay Z, Meek Mill, Snoop Dog, etc. Mais malgré cette domination sans controverse, ils n’arrivent toujours pas à mettre fin aux discriminations raciales et aux agressions dont ils sont victimes, qu’ils soient artistes ou pas.

  • Victimes d’agressions

Plusieurs afro-américains sont victimes chaque jour d’agressions ou de violences policières, la plus récente étant celle ayant entraînée le décès de George Floyd. Bien avant lui, plusieurs personnes ont perdu la vie dans des conditions assez intrigantes. Le monde de la musique n’est guère épargnée: pour preuve, la fusillade du jeune rappeur Willie McCoy par des policiers en Californie.

L’alibi évoqué (habituellement d’ailleurs) est qu’il aurait fait un mouvement vers une arme présente dans le véhicule. Ils étaient six (06), et l’ont criblé de vingt cinq (25)  balles, un carnage. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à des faits du genre. Comment rester insensible face à de tels actes?

Si même la police qui est censée faire respecter la loi dans les villes se prête à ce type d’agissement, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Les violences et agressions de tout genre envers les Noirs ne sont pas prêtes à cesser. Il revient aux opprimés eux-mêmes de prendre leur destin en main.  Et comment? Nous laissons chacun continuer les réflexions.

Sam Fort

Passionné de médias sociaux, de foot, de voyage et de tout ce qui a trait aux générations X, Y et Z, j'aime écrire, partager mes connaissances et surtout apprendre. "Il faut réfléchir à comment être social, plutôt qu'à comment faire du social" (Jay Baer).