La flemme, le mal dominant chez la jeunesse: comment lutter contre?
Nous entendons souvent dire « J’ai la flemme« , « J’ai la paresse » ou « Je suis fatigué« . Ce sont trois expressions qui expriment un état de faiblesse et de lassitude. La plus courante de toutes, c’est la flemme. C’est un mal qui se manifeste chez tout le monde mais en majorité chez les jeunes filles (rien à voir avec le fait que toutes les expressions soient au genre féminin). Qu’est-ce que la flemme? Comment se manifeste-t-elle et par quels moyens peut-on s’y extraire?
Par définition, la Flemme est un sentiment de paresse, un désir de ne rien faire. Une grande paresse en somme. On a par exemple la paresse de faire la vaisselle, de ranger sa chambre, d’aller se doucher etc. On peut même dire que Fatigue + Paresse = Flemme.
La flemme est un état d’esprit qui peut se manifester de différentes façons. « Parfois je me réveille avec une envie de ne rien faire; même manger, je le trouve trop pénible » , nous confie Jennifer Ella, étudiante en 2ème année à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)/Côte d’Ivoire. Pour Nice Vil, commerciale dans une entreprise, « on a tendance à tout remettre à plus tard; la dernière fois même pour prendre une simple douche j’ai dû réfléchir des minutes durant, avant de me décider« . La plupart du temps, c’est un sentiment qui se manifeste dans l’exécution des tâches domestiques et/ou quotidiennes.
La «flémingite aiguë»: C’est une tendance à tout remettre au lendemain, parfois nommée «procrastination», qui se nourrit chaque jour un peu plus de notre flemme ( http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/11/26/37003-20171126ARTFIG00002-mais-pourquoi-avons-nous-la-flemme.php ). Donc avoir la flemme, c’est également procrastiner.Contrairement donc à la paresse qui est une incapacité ou un manque d’aptitude à exécuter une tâche, la flemme est quant à elle, un simple manque d’envie d’exécuter la tâche quoiqu’on soit capable ou apte à le faire.
C’est donc un sentiment naturel à la base, qui tend à s’incruster dans le quotidien de notre génération. On pourrait même en faire un sport international, tellement il existe de personnes flemmardes. Mais comment la combattre?
Pour sortir définitivement de la flemme, il faut avant tout en avoir l’envie, parce-que si on en fait sa zone de confort, c’est presque mort. Dès lors que la résolution est prise, il faut se fixer des limites sans pour autant quitter la flemme tout de suite car « chasser le naturel, il revient au galop ». Ensuite, il faut se fixer des objectifs réalisables et un délai d’exécution (s’agissant d’une tâche), tout en se disant que si on ne l’exécute pas à temps, le pire pourrait arriver (cela peut être une source de motivation).
Par contre, Il faut faire attention et éviter de sombrer dans le stress. En effet, avoir coûte que coûte à cœur de combattre la flemme peut développer une réaction psychologique. Il est important d’y aller patiemment. Il est recommandé de faire une liste des tâches à exécuter et les exécuter une à une. Par exemple « Aujourd’hui, je dois faire les courses, préparez la fête d’anniversaire de mon conjoint, faire la lessive, repasser le linge, passer chez ma belle-mère, emmener mon fils à la piscine… » STOP ! Inutile de se surcharger, vous n’arriverez pas à tout faire et ressentirez davantage le sentiment de flemme face à cette masse de choses à faire. (https://www.marieclaire.fr/,comment-combattre-la-flemme,737560.asp).
Enfin, il est important d’observer des pauses pendant que vous effectuez les tâches, afin de permettre à votre cerveau de prendre le temps de digérer. Et à la fin, il faut se donner une récompense pour se féliciter de son travail. C’est une petite victoire qui naît du sentiment d’avoir votre temps avant la journée suivante… et de pouvoir en profiter.
Alors flemmard(e) au travail!