L’Eswatini: un Etat qui encouragerait la polygamie à cause du nombre élevé de femmes et de jeunes vierges
Le royaume d’Eswatini (anciennement connu sous le nom de Swaziland) anime l’actualité depuis quelques semaines. Il s’agit, en effet, d’une décision qu’aurait prise le Souverain de ce royaume situé au Sud de l’Afrique (plus précisément entre l’Afrique du Sud et le Mozambique): décision selon laquelle chaque homme devra désormais épouser au moins deux femmes; et pour cause, il y aurait plus de femmes que d’hommes dans ce pays.
Ayant une superficie de 17 363 km2 et une population estimée à environs 1 451 428 habitants dont en majorité de femmes (2016), l’Eswatini fait partie des rares pays ayant conservé une monarchie absolue. Le Roi Mswati III, dernier monarque absolu d’Afrique, au regard du nombre élevé de femmes et donc d’hommes pour les épouser ou les « satisfaire », aurait pris cette décision. Il serait allé jusqu’à affirmer que « l’homme qui n’épousera qu’une seule femme ira en prison ». Ceci est un peu extrémiste, mais fait le bonheur de bien d’hommes qui n’ont pas hésité à se mettre au pas, le roi même ayant quatorze femmes et plus de vingt-cinq enfants.
Les hommes se bousculeraient devant les ambassades d’Eswatini ou assiégeraient même ses frontières pour obéir aux ordres du roi. C’est un peu le même phénomène sociologique au Kenya où certaines femmes auraient marché pour réclamer des hommes pour les « satisfaire ». Les représentants du peuple les ont même écoutées et ont voté une loi en 2014 qui autorise les hommes à épouser autant de femmes qu’ils veulent. Selon eux, plus il y a de femmes, plus un homme doit en épouser.
Dans certains pays d’Afrique australe et orientale, la scolarisation et la culture occidentale n’ont pas effacé les traditions et les coutumes, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et en Eswatini (ex Swaziland). Par exemple en Eswatini, ils continuent de pratiquer l’ “Umhlanga” (danse des roseaux). Il s’agit d’une danse pratiquée fièrement chaque année par plusieurs milliers de jeunes filles eswatiniennes (d’Eswatini). C’est une danse qui prône la virginité (donc seules les jeunes filles vierges y participent) qu’il faut exécuter en présence de la cour royale; c’est également l’occasion pour le roi de compléter son harem en choisissant l’une d’entre elles.
Pour ceux qui voudraient tenter leur chance dans ce pays, voici une petite carte de l’Eswatini:
Langues officielles: Swati (parlée par 90% de la population) et Anglais
Capitale: Mbabane (administrative et judiciaire); Lobamba (royale et législative)
Fuseau horaire: UTC+2
Monnaie: Lilangeni (env. 12 pour 1 dollars et 14,5 pour 1 euro en 2018)
Indicatif téléphonique: +268
Visa: Aucun visa n’est nécessaire pour entrer au Swaziland. Il est toutefois impératif de présenter son passeport en cours de validité
* Sources: